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Haut de Jaurès – les oeuvres se déploient sur l’espace public

15/04/2021

Haut de Jaurès – les oeuvres se déploient sur l’espace public

 Le Haut de Jaurès, secteur emblématique de la ville de Brest, poursuit sa mue progressive. 

Brest métropole se mobilise afin de renouveler son attractivité en favorisant une redynamisation du secteur par l’intermédiaire d’actions d’envergure. Ces actions portent sur différentes thématiques, parmi lesquelles la culture : elle fait partie intégrante du projet urbain, en ce qu’elle permet des réalisations concrètes de valorisation de l’espace public et du quartier, mais également comme vecteur de liens humains et sociaux ; dimension encore plus prégnante dans le contexte sanitaire actuel. 

Porté par le collectif d’artistes de BD Casier(s), la démarche est un nouveau pas vers la mise en oeuvre du projet urbain, avec l’installation de deux fresques murales parmi une série de quatre. 

La culture – levier du projet urbain 

Un projet urbain est une démarche qui se construit avec les acteurs de terrain, les habitants, les associations, les professionnels et qui peut, à ce titre, amener à mettre en place des expérimentations sociales, culturelles et artistiques. 

La collectivité, porteuse du projet de renouvellement urbain du Haut de Jaurès, a considéré, dès son démarrage, que la culture devait être un levier important, pour anticiper ou accompagner des actions et travaux plus complexes à mettre en oeuvre. Les créations et temps artistiques permettent ainsi d’inciter à la découverte d’un secteur qui évolue, de valoriser l’espace public, d’apporter de la couleur dans la ville… Les échanges dans le cadre des temps de concertation ont confirmé ces attentes et envies de projets partagés collectivement. 

Une nouvelle étape s’ouvre avec la concrétisation du premier acte du projet Mythologies brestoises, proposé par le collectif Casier(s), qui se traduit par la réalisation de fresques et de bandes dessinées. 

Mythologies brestoises – Haut de Jaurès 

« C’est bien connu, les gens normaux n’ont pas d’histoire ? Rien de plus faux. 

Ces anonymes que l’on croise dans les rues de nos quartiers semblent transparents. 

Pourtant, si on leur prête attention, on peut lire à travers. Et les histoires sont là. Chacune et chacun en est riche d’innombrables. Mises bout à bout, elles forment toute une mythologie qui se confond avec la ville. Brest est ainsi cousue, non de fil blanc, mais de fil rouge, de ce fil qu’on tire comme une pelote inépuisable. » 

La revue Casier(s) en quartier et Brest métropole proposent une déambulation dans le Haut de Jaurès, guidée par le fil d’histoires inspirées de ses habitants, de son atmosphère ou de ses mythologies. 

Ces fictions et rêveries apparaissent au détour d’une rue sous forme de fresques, de bandes dessinées, d’une chanson. 

Deux premières oeuvres – deux premières bande dessinées 

Le premier acte dévoile deux histoires : 

– « Le tatoué » scénarisé par Arnaud Le Gouëfflec et dessiné par Gildas Java  : L’histoire d’un marin magnifiquement ou plutôt maléfiquement tatoué… 

– « Le perroquet » scénarisé par Arnaud Le Gouëfflec et dessiné par Pierre Malma  : L’histoire d’une grand-mère beaucoup plus bavarde que son perroquet… 

Les oeuvres se découvrent en deux endroits et invitent à la découverte d’un secteur qui évolue, qui se révèle peu à peu. Les choix de localisation incitent à la balade non linéaire de la rue Jean Jaurès : un point d’appel sur le quartier de Saint Marc, très visible, puis un rebond sur le quartier de Brest-centre sur une place amenée à se révéler prochainement.) 

Les bandes dessinées sont elles aussi une occasion de découvrir, le secteur, à travers ces lieux de vie : équipements de quartier, commerces et lieux d’activités, récemment installés ou de longue date. 

La distribution des BD a donc été imaginée et tournée vers les habitants, les usagers du quartier et ceux qui viennent le découvrir grâce à ce projet. 

Les artistes

Gildas Java et Pierre Malma, graphistes/designers, sont à l’origine du concept “Casiers en Quartier”.

« Cette démarche artistique collective consiste à créer un parcours d’histoires urbaines qui mêle design, street-art, bande dessinée et urbanisme ».

Pour raconter ces récits, ils ont fait appel à l’artiste Arnaud Le Gouëfflec, qui a créé un univers onirique, avec des personnages étranges déambulant dans un Brest nocturne ; un univers qu’il développe depuis plusieurs années dans la continuité de celui de Mac Orlan.

Deux autres dessinateurs de la revue Casiers, Julien Solé et Florent Calvez vont également contribuer à la réalisation de ce projet par la conception de fresques et de bandes dessinées, partageant leur regard sur Brest.

A venir : deux autres oeuvres pour finaliser le parcours en 2022

Un second acte viendra clôturer la balade artistique :

Deux nouvelles fresques seront installées sur le secteur afin de parachever le parcours de fresques. Celui-ci fera alors l’objet d’une valorisation par le biais de différents temps forts dans le quartier.