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Extension bois – Conservatoire de musique du Relecq-Kerhuon

Un défi technique à relever !

Références

Type de projet :

Construction – Matériaux biosourcés – Acoustique

RESPONSABLE DU PROJET

Estelle BOUGARAN

Etat

PILOTAGE DU PROJET

Maître d’ouvrage : Brest métropole

Maîtrise d’ouvrage déléguée : BMa

Architecte & maîtrise d’œuvre d’exécution : Atelier TLPA

Architecte

BUDGET

1,2 M€

Période

FINANCEMENT

Brest métropole

Terrain mis gracieusement à disposition par la ville du Relecq-Kerhuon.

Présentation

Brest métropole dote son conservatoire de nouveaux locaux au Relecq-Kerhuon qui seront opérationnels à la prochaine rentrée scolaire 2022. En 2016, la découverte de Radon dans les locaux existants les avait rendus impraticables et les cours avaient dû être déplacés sur d’autres sites. Les études menées rapidement par les services de la métropole avaient démontré que la meilleure et plus avantageuse solution serait la construction de nouveaux bâtiments.

Photos : Pascal Léopold

Le nouveau bâtiment, envisagé dès 2018, présente de très nombreux avantages :

> Un fort engagement dans la transition écologique et une réduction de la consommation énergétique,

> Une parfaite isolation phonique donnant à ces enseignements la possibilité de travailler sans gêne sonore pour les autres disciplines artistiques,

> D’excellentes conditions de travail tant pour les enseignants que pour les élèves : de véritables studios spécifiquement pensés pour les musiques nécessitant une amplification (dimensions de salle, matériaux utilisés, traitement acoustique, …),

> Aux enseignants des disciplines jazz et musiques actuelles la possibilité de travailler ensemble sachant qu’ils accueillent de nombreux élèves en commun,

> L’utilisation des anciens studios uniquement pour du rangement de matériel.

Doter le site d’une identité forte

Longue barre très uniforme, le bâtiment actuel datant des années 70 présente une grande et haute toiture revêtue d’ardoises, typique des structures scolaires de l’époque.
Cette extension est l’opportunité de donner une identité plus évidente à l’équipement culturel majeur qu’est un Conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique.
C’est par le contraste entre ces deux bâtiments qu’une nouvelle identité à l’ensemble pourra être proposée. Ce contraste dit aussi la diversité des musiques, et traduit, en architecture, l’harmonie que l’on peut imaginer entre musiques amplifiées (rock, électro, etc.) et classiques.

Une forme toute en facettes pour une qualité acoustique sans artifices

La conception architecturale de l’ensemble affirme la structure classique et régulière du bâtiment existant par son ravalement, et en construisant une extension originale, tout entier dédié à sa fonction : des salles de répétition pour musiques amplifiées, actuellement situées en sous-sol, avec des problématiques d’acoustique et de confort des usagers.
Dans ce nouveau bâtiment de 400 m2, il faut que ceux qui jouent de la batterie ou de la guitare côte à côte dans deux salles ne s’entendent pas et ne soient entendus de personne.
Sur les conseils de l’acousticien, rien n’est parallèle dans ce projet : ni les murs des salles ni les plafonds aux planchers. Cette conception directement issue de l’usage, produit une forme découpée, comme un grand cristal à facettes, sur pilotis.

L’architecte Tristan La Prairie, qui signe le projet, fait référence à un cocon : « Peu de fenêtres (juste pour laisser passer la lumière mais réduire la réverbération du son) et surtout chaque salle est « une boîte dans la boîte » : aucune paroi de studio n’en touche d’autres, tout comme son plafond, et chacun repose au sol sur des plots anti-vibratiles. Le son n’a donc aucun canal matériel pour passer d’une salle à l’autre, ni de la salle à l’extérieur. À l’intérieur des salles elles-mêmes, nous n’avons même pas eu à ajouter des « pièges à son ». La forme de chaque salle se suffit à elle-même. »

Des matériaux biosourcés

Tristan La Prairie expose la réponse proposée à une contrainte supplémentaire du cahier des charges qui était d’utiliser au maximum des matériaux biosourcés : « Le volume organique, vernaculaire, du projet se prête bien à une construction naturelle. Nous construisons ainsi un bâtiment entièrement en structure bois, comme enrobé par un isolant naturel puis par un bardage bois non raboté.
Les facettes multiples du volume sont mises en valeur par la trame du bardage, là où l’unité de couleur et de matériaux permet au projet d’évoquer un objet naturel lui-même, comme une graine géante, une coquille, ou un habitat perché. »

Jouer avec les niveaux présents, pour optimiser le projet

L’accès PMR se fait par une rampe à très faible pente depuis la rue, le long du bâtiment actuel, et qui donne accès à une passerelle, sur laquelle donne la porte latérale du projet.
Revu, le hall fait le lien entre les deux bâtiments via une nouvelle passerelle.
A l’Est, est prévue une ouverture sous forme de grand auvent, avec tout le potentiel de salle de concert en extérieur.

Le conservatoire en quelques mots

> Il accueille cette année 1900 élèves en musique, danse et théâtre.

> Les 88 enseignants interviennent sur plusieurs sites de la métropole dont les 3 plus importants sont à Brest (rue du Château et Bergot) et au Relecq-Kerhuon.

> Parmi les disciplines enseignées, les musiques actuelles et le jazz occupent toute leur place et ces enseignements dispensés par le conservatoire de la métropole se sont toujours tenus principalement sur le site du Relecq-Kerhuon.

Chronologie

  • Janvier : mise en service

Actualités du Projet

asd

Localisation