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6 questions à François Rier, responsable d’opérations

07/05/2024

6 questions à François Rier, responsable d’opérations

« Choisir c’est se priver mais non pas cliver. »

Cela fait un an que François Rier a rejoint BMa en tant que responsable d’opérations après des passages à la SEM de la Région Bretagne – SemBreizh déjà à Brest (2017/ 2023), la SEM Plaine Commune Développement de Saint-Denis (93) ou encore la SEM du Département de l’Eure – EAD. Un retour Plein Ouest donc, pour cet originaire de Saint-Brieuc. Aménagements urbains, zones d’habitat et construction… pour chacun de ces « chantiers » un même désir : celui d’arbitrer dans la mesure et la concertation. Avant de s’en aller prendre un grand bol d’air en famille du côté du Polder.

1 – BMa joue le rôle de maître d’ouvrage des opérations qui lui sont confiées.

En quelques mots, comment décrirais-tu ton travail : ton rôle au sein de la structure et tes missions ?

Responsable d’opérations, cela signifie gérer des opérations, qu’il s’agisse d’aménagement urbain, de zones économiques ou zones d’habitat. Je m’occupe par exemple du Technopôle Brest-Iroise, du futur quartier d’habitat de Kerarmerrien à Plouzané, sans oublier des opérations de construction, autant de projets sur lesquels nous sommes à chaque fois missionnés en tant que concessionnaires, maîtres d’ouvrages délégués ou encore en assistance. Je suis en quelque sorte « à l’avant du navire », tel une tête de proue environnée de tout un équipage, architectes, bureaux d’études, entreprises, chacun attelé à sa tâche. Mon but : faire avancer le « bateau projet » à bonne destination.

2 – BMa favorise la mixité à l’échelle de la ville (des habitats, des fonctions…)

Au sein de l’équipe Bma, quelle est la richesse de ton profil ?

Doté d’un Master 2 en urbanisme, je suis issu d’une formation en urbanisme à la française, avec notamment mon master passé sous l’égide de Jean-François Blache, à qui l’on doit par exemple le métro de Rennes mais aussi le village et ses installations olympiques à Albertville. Soit une vraie diversité de projets… à l’image de mon parcours : j’ai en effet une licence d’Histoire acquise avant de bifurquer vers l’aménagement et l’urbanisme. Je me rends compte que j’ai gardé cette fibre du « prof » : la pédagogie qui s’accorde on ne peut mieux avec la diversité de mes tâches.

Expliquer les choses en externe par exemple auprès d’usagers ou en interne, par exemple auprès de l’assistante opérationnelle avec qui nous formons un binôme au quotidien : j’aime cette idée de transmettre. De quoi insister : dans mon « job », je dois faire ou porter des choix, autrement dit arbitrer mais toujours dans la mesure et la concertation ; jamais dans l’hésitation ou l’incertitude. Le but étant de faire adhérer à ces choix.

3 – BMa, « la réponse pertinente aux défis des villes ».

Quels sont tes prochains défis professionnels ? Et personnels ?

Arrivé il y a tout juste un an, je me considère toujours en phase d’adaptation, aussi facilitée soit-elle par la structure BMa, sa Direction et toute l’équipe.

Une nouvelle opération m’a été confiée dans le domaine médico-social à savoir l’opération de construction et restructuration de l’EPMS AR BRUG à Saint Martin des Champs. En quelques mots, il s’agit d’un institut médico-éducatif (IME) c’est-à-dire un centre de formation spécialisé pour enfants et adolescents présentant des difficultés d’apprentissage scolaire et professionnel. Cette structure attend depuis plusieurs années ce projet d’ampleur et c’est lancé ! On va donc s’attacher à accompagner le maître d’ouvrage de A à Z, du concours de maîtrise d’œuvre jusqu’à la fin du chantier avec pas mal de défis à relever, tant en termes de qualité de projet – faire du beau et de l’utile à coût raisonné – qu’en matière d’intégration et de respect des usagers (salariés et élèves) dans les phases de conception et plus encore de chantier. Répondre à tous ces enjeux et garantir le respect du programme dans une continuité de fonctionnement, c’est ça le défi majeur. Mais chez BMa, on sait faire et à titre personnel, j’ai pu le mener au sein de lycées ou en EHPAD donc c’est davantage stimulant qu’inhibant.

A titre personnel, marié à une Ecossaise et père de deux jeunes enfants de 4 et 6 ans, notre projet est en 2025 de faire un grand tour de l’Ecosse en famille, les Highlands et les îles septentrionales…

4 – BMa se donne pour mission de proposer à chaque habitant un cadre de vie idéal.

Pourquoi avoir choisi de rejoindre BMa et que t’apporte l’entreprise au quotidien ?

J’habite ici depuis 6 ans, dans le quartier de Saint- Marc. Travailler à et pour Brest avait du sens. C’était donc « confortable » pour tout le monde. D’autant plus qu’arrivé à ce poste, je me retrouve encore plus en lien avec mon territoire de vie, davantage recentré sur le pays de Brest.

Concrètement, je suis assez fier de pouvoir dire à des proches comme à ma famille que je pilote tel ou tel projet, et de présenter à mes enfants : « tu vois ce parc ? Il a été construit grâce au travail de papa et de toute une équipe avec lui ».  

5 – BMa, « acteur de la transformation ».

Qu’aimerais-tu voir transformer/améliorer/embellir/rénover sur le Pays de Brest ?

A très courte vue, l’école de mes enfants (Jacques Kerhoas) qui n’est pas encore accessible aux PMR.

Sinon, renforcer la sécurisation des voies cyclables de manière générale est également un point à surveiller. J’en sais quelque chose, je me balade tout le temps à bicyclette. Et je sais actionner ma sonnette (rires) pour m’annoncer !

6 – BMa accompagne les élus et les collectivités pour répondre aux enjeux spécifiques de chaque territoire de la Région.

Un endroit préféré ?

J’aime beaucoup le Polder, un endroit aménagé au sud d’Océanopolis qui s’élance dans la rade.

Je m’y promène en famille, c’est vaste et plat, idéal pour les enfants qui y font du vélo. Et c’est à 2 mn de chez moi et il y a tout : la mer, la tranquillité et aucune voiture…

Un mot pour conclure ? Une citation qui t’inspire dans ton travail ?

« Choisir c’est se priver mais non pas cliver. »