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6 questions à Antoine CARON, notre directeur administratif et financier (ou DAF)

13/04/2023

6 questions à Antoine CARON, notre directeur administratif et financier (ou DAF)

« Œuvrer sur des projets d’intérêt général fut toujours ma ligne directrice. »

Avec plus de 25 ans d’expérience professionnelle dans le développement local au sens large du terme – d’un premier poste en Chambre de Commerce à la Semtram de Brest, en passant par l’intercommunalité de Châteaulin -, Antoine Caron, 54 ans, est depuis août 2016 notre directeur administratif et financier. Un poste qui ne l’éloigne pas de l’opérationnel.

BMa joue le rôle de maître d’ouvrage des opérations qui lui sont confiées. En quelques mots, comment décrirais-tu ton travail : ton rôle et tes missions ?

DAF, voilà un acronyme qui n’est pas forcément très lisible pour le grand public et c’est toujours un vrai défi d’exprimer mon quotidien en tant que directeur administratif et financier. Disons que ma mission consiste à structurer et piloter BMa tant sur le volet administratif et financier qu’au regard des marchés publics. Ce qui veut dire que j’ai un rôle de montage de projets et d’animation de l’équipe – soit une dizaine de personnes – avec notamment une fonction autour du contrôle de gestion et de la comptabilité assez complexe.

Au final, j’ai un vrai rôle d’interface entre tout le pôle opérationnel et une partie plus administrative/financière/marchés publics.

BMa favorise la mixité à l’échelle de la ville. Au sein de l’équipe BMa, quelle est la richesse de ton profil ?

Au fil de mon parcours, j’ai toujours œuvré, dans le public comme dans le parapublic, sur des projets d’intérêt général : ce fut toujours ma ligne directrice. J’ai travaillé sur des aspects techniques, des schémas de développement éolien quand je travaillais à Châteaulin par exemple. En 2006, au sein de la Semtram pour la première ligne où j’étais le DAF de la structure, je travaillais sur le tram et le téléphérique, des ouvrages qui ont changé la physionomie de la ville et la perception qu’on pouvait en avoir.

Ce qui a fait de moi – et je m’en réjouis – un DAF « touche-à-tout » avec, au gré de mes expériences : animation d’équipes, de structures ou de clubs d’entreprises…

BMa, « la réponse pertinente aux défis des villes ». Quels sont tes prochains défis professionnels et personnels ?

Au regard des enjeux des prochaines années, l’un des défis est de diversifier l’activité de BMa autour de sujets tels que celui de la co-promotion, ceci afin que nous puissions nous insérer dans des projets d’aménagement. Je pense aussi à la problématique de la ZAN (Zéro Artificialisation Nette) : il ne va plus être possible de s’étendre en extension urbaine mais bel et bien de refaire la ville sur elle-même, soit toute une refondation de la ville. C’est un enjeu extrêmement fort !

Un défi personnel ?

Je viens de faire le 11 km du Brest Urban Trail début avril ! Mon objectif était de participer et si possible de finir… (L’objectif d’Antoine est largement atteint avec une 175e place sur 1162 coureurs ayant franchi la ligne d’arrivée !)

BMa se donne pour mission de proposer à chaque habitant un cadre de vie idéal. Pourquoi avoir choisi de rejoindre BMa et que t’apporte l’entreprise au quotidien ?

Ce que j’apprécie avant tout, c’est que BMa est une véritable entreprise à mission avec cette chance quand on y travaille, d’intervenir directement pour la ville, mais aussi pour tout le territoire métropolitain. On sort véritablement de nos frontières « bresto-brestoises ». Et je m’inscris totalement dans cette logique d’intérêt général qui nous amène à être les interlocuteurs des collectivités auxquelles nous apportons notre ingénierie ainsi que toute notre capacité d’innovation.

BMa, « acteur de la transformation ». Qu’aimerais-tu voir transformer/améliorer/embellir/rénover sur le Pays de Brest ?

La plage du Moulin Blanc ! C’est tout de même la vraie plage de Brest et je pense qu’il serait bon de revoir ses aménagements qui … datent. Je pense à tous ses alentours du côté de Guipavas, Le Relecq… Alors, « dans mes rêves », j’aimerais que l’on revoie l’interface entre la plage et la ville en général, son « point de couture » en quelque sorte, avec peut-être, moins de parkings standards…

BMa accompagne les élus et les collectivités pour répondre aux enjeux spécifiques de chaque territoire de la Région. Quel est ton endroit préféré sur le Pays de Brest ?

J’habite Brest, sa rade plus précisément, et puisque je fais du bateau, mon endroit préféré reste l’Ile du Renard. Tout simplement parce qu’il n’y a jamais personne (rires). C’est en face de Rostellec, pas très loin de l’ile Longue et c’est tout à fait différent de ce à quoi l’on est habitué avec une vue sur… Brest. C’est à mes yeux, la parfaite métaphore pour illustrer ce vers quoi doit tendre BMa : non plus seulement regarder au départ de chez elle vers l’extérieur mais également de l’extérieur vers elle. Soit tout un changement de point de vue qui ne peut qu’être pertinent.

Photo : Dominique Leroux